A Naqoura, les jeunes sont les meilleurs ambassadeurs de la protection de l’environnement
Publié le 12 mars 2016
L’envoyé spécial des globe-reporters passe la journée à Naqoura, dans le sud du Liban, en compagnie de Rima TARABAY qui veut faire de ce village un village pilote en matière d’environnement.
Environnement et transition énergétique
La délégation qui se rend à Naqoura en janvier 2016 et qui est conduite par Rima TARABAY a un agenda chargé. En quelques heures sont programmées une visite de l’école publique du village, une rencontre à la mairie, un saut à la décharge puis une ballade qui nous conduit au jardin public dans les hauteurs du village.
Lors de la ballade vers le jardin public, de nombreux enfants nous accompagnent puisque les cours ont pris fin. C’est comme un carnaval qui déambule dans les rues du village. En discutant avec Rima et les habitants, on découvre que les projets en matière d’environnement foisonnent.
En janvier 2021, quand nous reprenons contact avec Rima pour faire un point sur la situation du village, nous apprenons de bonnes nouvelles. Jointe au téléphone alors qu’elle est en France, Rima explique.
Il y a maintenant un vrai jardin public qui a été financé par la FINUL. La Force intérimaire des Nations-Unies au Liban a aussi installé le traitement des eaux usées.
Mais il y a aussi des informations moins positives.
Au niveau de la gestion des déchets, certaines choses ont évolué, mais nous attendons l’arrivée du nouveau maire pour avancer. Les projets d’agriculture biologique ne sont toujours pas en place. Il nous faut actuellement des fonds pour refaire un coup de peinture de l’école qui reste plus ou moins en bon état. Il est vrai que les choses n’évoluent pas très rapidement.
Avec l’ouverture d’une nouvelle route le long du littoral, les déchets ménagers se sont multipliés : sacs plastiques et autres objets que les visiteurs jettent par la fenêtre sans avoir conscience des dégâts causés à l’environnement. Le concept de « plage écologique » ne prend pas. Les autorités trainent des pieds pour s’engager et prétexte des urgences que le pays doit affronter en matière économique et politique.
Faut-il pour autant désespérer ? Non, Rima et l’équipe de l’ONG Bahr Loubnan (« la mer du Liban ») ne baissent pas les bras face aux difficultés à convaincre et à trouver les financements. L’idéal, selon Rima, serait de trouver une structure bien établie qui adopte notre projet pour le faire évoluer.
Un reportage réalisé en janvier 2016 et actualisé en janvier 2021
Rima visite une classe de l’école publique de Naqoura.
Rima explique pourquoi elle fait la tournée des classes.
L’école de Naqoura, une école 100% propre grâce au travail de l’association dont Rima est la présidente.
Rima explique la réunion qu’elle vient d’avoir à la mairie de Naqoura.
Petit contretemps en nous rendant sur la décharge publique. Rima explique pourquoi.
Pour faire tout ce travail, les bénévoles sont les bienvenus. C’est le travail d’Arnaud qui participe à la visite.
Ama est une spécialiste de l’environnement. Elle participe à la visite. Elle explique les problèmes engendrés par la mauvaise gestion des déchets au Liban.
La crise des déchets au Liban va avoir conséquences pour la population.
En se rendant au jardin public, Rima lance une campagne de nettoyage du village avec les jeunes, mais ce n’est pas facile de mobiliser.
Ahmad s’occupe des projets d’agriculture biologique. Il explique son travail.
Le téléphone nous a interrompus. Nous reprenons la discussion avec Ahmad.